Recevoir une convocation à un entretien préalable de licenciement peut être une expérience stressante.
Vous avez même peut-être été mis à pied à titre conservatoire.
Cependant, une préparation adéquate peut vous aider à aborder cette situation avec confiance.
En tant que salarié, vous jouez votre avenir : il faut gérer cette procédure avec délicatesse et tact pour ne pas vous abimer et sauvegarder vos opportunités professionnelles ultérieures. La confidentialité que vous garantit l’avocat est clé.
Voici quelques conseils pratiques pour vous préparer efficacement.
La chronologie du licenciement : quelles sont les étapes ?
Obtenir un arrêt maladie
Attention : uniquement si justifié de manière impartiale et indépendante par un médecin !
Si le placement en congé maladie n’empêche pas le licenciement, il permet cependant de se préparer dans de bonnes conditions et de sauvegarder votre santé.
Idéalement, le médecin explique que le salarié fait une dépression à la suite du harcèlement subi au travail qui a conduit à une aggravation des conditions de vie du salarié. Le choc professionnel rend cet arret maladie indispensable.
Se constituer des preuves
La constitution d’un dossier de preuves est indispensable pour le contentieux qui s’ouvre. Il est conséillé au salarié de :
- Réaliser des copies de tous documents pertinents pour la défense de ses intérêts
- Enregistrer toute conversation qui pourrait être utile pour la suite
- Obtenir de ses collègues ou toute autre personne des attestations qui serviront pour la suite
Par exemple :
- Atteinte à l’intimité de la vie privée du salarié
- Harcèlement moral ou sexuel
Préparer l’entretien préalable au licenciement
Voici ce qu’il faut faire :
- L’enregistrer de manière clandestine
- Faire parler votre employeur sur les raisons réelles du licenciement (discrimination, violences, etc.)
Délivrer une sommation interpellative (optionnel
Déposer plainte pour harcèlement moral
Entrer en négociation avec l’employeur
Assigner devant le conseil de prud’hommes
A défaut d’accord amiable et en cas d’échec des négociations, il convient alors de saisir le conseil de prud’hommes pour faire valoir vos droits.