Le blanchiment d’argent est une infraction pénale qui consiste à dissimuler l’origine illégale de fonds afin de les réintégrer dans l’économie légale. Il s’agit d’un processus en plusieurs étapes visant à effacer les traces d’activités criminelles, comme le trafic de stupéfiants, la fraude fiscale, ou la corruption. En France, le Code pénal (art. 324-1) définit précisément les contours de cette infraction, avec des sanctions sévères à la clé, allant jusqu’à cinq ans d’emprisonnement et des amendes colossales.
Cet article n’a pas pour but de conseiller un individu qui souhaiterait blanchir de l’argent, ce serait pour un avocat se rendre complice de l’infraction, mais de permettre à ceux qui luttent contre la fraude (policiers, gendarmes, douaniers, compliance officers) d’identifier comment les auteurs des infractions agissent.
- Faire des fausses factures : le bénéficiaire émet des fausses factures à l’attention de la société fictive qui détient les fonds pour faire croire que les flux bancaires sont justifiés par une activité économique qui est en réalité fictive
- Utiliser des comptes offshore : l’argent est entreprosé dans des banques situées dans des pays qui coopèrent pas du tout ou peu (Singapour, Dubail, Aruba, Panama, VBI) et le bénéficiaire jouit d’une carte visa ou mastercard de débit qui lui permet de tirer sur le compte et utiliser cet argent comme argent de poches (courses alimentaires, vêtements, vacances, etc.). Bien sur cet argent ne pourra jamais servir à acheter un appartement puisque l’absence de justification de l’origine des fonds déclenchera TRACFIN
- Fausse donation : un gentil donateur étranger décide de vous verser les fonds à titre de donation. Vous devrez néanmoins payer des droits de donation à hauteur de 60 % compte tenu de votre absence de lien avec le donateur.
- Versement de dividendes : vous acquerrez des actions/parts de la société fictive qui en contrepartie vous verse des dividendes