- Demandez un un avocat, et une fois que ces mots ont franchi vos lèvres, vous vous taisez jusqu’à avoir parlé avec votre conseil. Et ce conseil est valable dans deux hypothèses : si vous êtes coupable, et si vous êtes innocent.
- “Rien à déclarer”. Même si vous avez rien fait, même si vous avez été pris en flagrant délit, même si l’OPJ a l’air gentil, même s’il vous dit que vous pourrez appeler vos parents/copine/copain.
- S’ils vous disent que l’avocat répond pas, insistez et refusez toute audition sans avoir vu votre avocat.
- Votre avocat ne vous impose rien : : il vous expliquera les options qui s’offrent à vous et les conséquences de chacune. C’est vous qui choisissez et votre avocat vous suivra dans votre choix.
- Faire attention aux techniques de certains enquêteurs : “pause clope” utilisée pour faire ami ami, mise en scène de faux appels au juge devant le gardé à vue lorsqu’il n’a pas pris d’avocat, etc.
Rappelez-vous : vous pouvez garder le silence jusqu’à l’arrivée de votre avocat. C’est un droit. Parler ne vous fera probablement pas sortir plus vite et vos propos peuvent être utilisés contre vous ou d’autres personnes.