Lorsqu’un salarié est licencié, l’employeur peut lui imposer un préavis qu’il devra exécuter ou, au contraire, le dispenser de l’effectuer tout en lui versant son salaire pendant cette période. Beaucoup de salariés ignorent les conséquences favorables que cela peut avoir sur leurs revenus.
Préavis non effectué : quels droits pour le salarié ?
Si l’employeur dispense le salarié d’exécuter son préavis, celui-ci reste cependant rémunéré. Cela signifie que le salarié peut librement organiser cette période comme il l’entend, sans contrainte professionnelle.
Cumul de salaires : une opportunité méconnue
Durant le préavis non effectué mais rémunéré, le salarié a le droit de travailler pour un autre employeur, sous réserve de respecter d’éventuelles clauses de non-concurrence ou d’exclusivité prévues dans son contrat de travail initial.
Dans ce cas, le salarié peut cumuler :
- Le salaire de son ancien emploi, correspondant à l’indemnité compensatrice de préavis versée par son ancien employeur.
- Le salaire de son nouvel emploi, s’il retrouve une activité immédiatement.
Autrement dit, pendant la durée du préavis, il peut percevoir deux salaires sans restriction particulière.
Indemnités journalières en cas d’arrêt maladie
Si le salarié tombe malade durant son préavis, il peut bénéficier des indemnités journalières de la Sécurité sociale. Ces indemnités viennent s’ajouter à l’indemnité compensatrice de préavis, ce qui peut encore augmenter le montant perçu durant cette période.
En résumé, un salarié dispensé de préavis peut, sous certaines conditions :
Toucher son salaire de préavis sans travailler.
Cumuler ce salaire avec celui d’un nouvel emploi.
Percevoir des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie.
Conclusion
Le préavis non effectué constitue une opportunité financière que peu de salariés connaissent. Bien géré, il peut permettre d’optimiser ses revenus et d’assurer une transition plus sereine vers un nouvel emploi. Avant de prendre toute décision, il est toujours conseillé de consulter un avocat en droit du travail afin de vérifier les clauses du contrat et d’éviter tout risque juridique.