La formule de politesse doit correspondre, avec subtilité et nuance, aux relations entretenues avec le destinataire, sans conduire, dans la mesure du possible, à un vague soupçon d’hypocrisie.
Les formules de politesse sont composées de trois parties.
Le début
- « Je vous prie, Monsieur (ou Madame), d’agréer” (déférent)
- “Veuillez agréer,” (courtois)
- “Je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur (ou Madame)”, (très déférent)
Le milieu
Arrive ensuite
- « l’expression » (qui marque la déférence)
- « l’assurance » (qui s’emploie d’égal à égal, ou de supérieur à subordonné),
La fin
La formule de politesse est achevée par:
- de ma parfaite considération (banal, un peu hautain)
- de ma considération distinguée (froid) pouvant être amélioré par l’ajout du “très distinguée”
- de ma considération la meilleure (bien meilleur)
- de ma haute considération (entre personnages de rang élevé )
- de mon profond respect (respectueux)
- de mes sentiments déférents et dévoués (obséquieux),
- de mon fidèle attachement ou de ma profonde reconnaissance
- de mes sentiments les meilleurs ou très cordiaux (chaleureux)
- de mes hommages respectueux (d’un homme à une femme)
- de mon fidèle et cordial souvenir (comme son nom l’indique)
- de mes très sincères condoléances (pour des condoléances)
On n’adresse JAMAIS ses sentiments à une personne du sexe opposé au sien, sauf dans des circonstances intimes qui par définition ne sont pas la raison pour laquelle vous êtes tombé sur cet article.
Enfin, au chef de l’État, on adresse l’hommage de son profond respect.
Voici un exemple : “Je vous prie de bien vouloir agréer l’expression de ma considération la meilleure.“
Les formules de politesse rapides
Dans une correspondance avec une personne ayant un statut supérieur : “Respectueusement” ;
Dans une correspondance avec une personne avec un statut égal ou inférieur : “Bien à vous” ou “bien cordialement”