Le private equity, ou capital-investissement en français, est une forme d’investissement qui consiste à prendre une participation dans le capital d’une entreprise non cotée en bourse, c’est-à-dire qui n’est pas accessible au public sur un marché financier. Le but du private equity est de financer la création, le développement ou le redressement d’une entreprise, et de réaliser une plus-value à la sortie, après plusieurs années de détention. Le private equity est considéré comme une classe d’actifs à part entière et un soutien à l’économie réelle.
Autrement dit, le private equity est un investissement non coté en bourse.
L’investisseur parie dans le développement futur d’une entreprise.
A terme, l’investisseur obtiendra le remboursement de l’investissement et un pourcentage sur les profits futurs avec un effet multiplicateur.
A l’issue du PE (environ 10 ans), l’actionnaire espère récupérer sa mise et le profit.
Le private equity est souvent réalisé via des fonds spécialisés, qui collectent des capitaux auprès d’investisseurs institutionnels (banques, assurances, fonds de pension, etc.) ou particuliers (via un compte-titres, un PEA ou une assurance-vie), et qui sélectionnent les entreprises dans lesquelles ils investissent. Les fonds de private equity prennent des participations minoritaires ou majoritaires dans les entreprises cibles, et les accompagnent dans leur stratégie et leur gestion. Ils gardent généralement leurs participations entre 3 et 10 ans avant de les céder à d’autres investisseurs, par exemple lors d’une introduction en bourse ou d’une vente à un autre fonds.
Il existe différentes stratégies de private equity, en fonction du stade de développement et des besoins des entreprises financées :
- Le capital-risque : il s’agit d’investir dans des entreprises en cours de création ou très jeunes, souvent innovantes, qui ont besoin de fonds pour lancer ou développer leur activité. Le capital-risque présente un risque élevé mais aussi un potentiel de rendement très important si l’entreprise réussit à se développer et à se valoriser.
- Le capital-développement : il s’agit d’investir dans des entreprises matures et rentables, qui ont besoin de fonds pour augmenter leur capacité de production, se diversifier ou se développer à l’international. Le capital-développement présente un risque plus faible que le capital-risque mais aussi un potentiel de rendement plus modéré.
- Le capital-transmission : il s’agit d’investir dans des entreprises qui font l’objet d’un changement d’actionnariat, par exemple lors d’une transmission familiale ou d’un rachat par les dirigeants. Le capital-transmission repose souvent sur des techniques financières fondées sur l’emprunt et l’effet de levier, qui permettent d’augmenter la rentabilité du capital investi.
- Le capital-retournement : il s’agit d’investir dans des entreprises en difficulté financière ou opérationnelle, qui ont besoin de fonds pour se restructurer et retrouver leur compétitivité. Le capital-retournement présente un risque très élevé mais aussi une possibilité de forte plus-value si l’entreprise parvient à se redresser.
En résumé, le private equity est une forme d’investissement qui consiste à prendre une participation dans le capital d’une entreprise non cotée en bourse, avec pour objectif de la faire croître et de la revendre avec une plus-value. Il existe différentes stratégies de private equity en fonction du profil et des besoins des entreprises financées.
Les risques du Private Equity
La valorisation affichée par la banque dépositaire correspond à celle donnée par le gestionnaire du fonds. C’est une plus value latente mais non réalisée déterminée par l’évaluation donnée par le fonds lui-même.
En cas de fonds ‘maison’, c’est à dire de fonds créés par la banque dépositaire ou le conseiller financier, il existe un risque que la valeur du fonds soit surévaluée pour faire croire à un profit à son client.
Les fonds maison ont tendance à avoir des frais plus élevés grâce à l’opacité entretenue.
C’est pourquoi un bon conseiller financier privilégiera pour son client (vous) des ETF avec des frais de gestion, appelés Total Expense Ratio (TER), de 0,3 % contre 2,5% pour les fonds maison.